Mutation génétique et fausse couche : synthèse

Environ 1 grossesse sur 136 se termine par une fausse couche due à une mutation génétique spontanée chez le fœtus, selon une étude parue dans Nature (2025).

Origine des mutations & impact

Les mutations concernées apparaissent dans des régions du génome essentielles, cruciales au développement du fœtus. Lorsqu’une anomalie « de novo » (non héritée) survient peu après la conception, le développement devient impossible, provoquant une interruption très précoce de la grossesse.

Détails scientifiques de l’étude

Quelles zones & quelles mutations ?

Le génome humain tolère la variation, sauf dans certaines « zones froides » essentielles à la vie. Une mutation dans l’une de ces zones entraîne tôt ou tard un arrêt du développement embryonnaire.

Transmission, compatibilité et facteurs additionnels

Enjeux cliniques & perspectives

Ces résultats illustrent que de nombreux cas de fausses couches dépendent uniquement du hasard génétique, indépendamment des facteurs hormonaux, anatomiques ou environnementaux. L’étude ouvre la voie à un meilleur dépistage et à une compréhension plus fine du développement embryonnaire normal.

Résumé chiffré

Sujet Détail
Proportion des grossesses concernées 1 sur 136
Cause Mutation génétique spontanée
Zones concernées Gènes essentiels peu variables
Origine Principalement « dé novo »
Conséquence Interruption très précoce de gestation