Première partie : Combray
Le narrateur adulte évoque ses insomnies et ses souvenirs d'enfance à Combray. L'épisode célèbre de la madeleine trempée dans le thé déclenche la résurrection involontaire de Combray tout entier. Le drame du coucher, l'attente angoissée du baiser maternel, structure l'univers affectif de l'enfant.
Les promenades du dimanche organisent l'espace mental : le côté de Méséglise (chez Swann) et le côté de Guermantes, deux univers apparemment inconciliables. Tante Léonie, hypocondriaque, rythme la vie du village. Les aubépines blanches et roses émerveillent l'enfant. La petite Gilberte, fille de Swann, apparaît comme premier objet du désir.
Deuxième partie : Un amour de Swann
Récit rétrospectif de la passion de Charles Swann pour Odette de Crécy, demi-mondaine. Swann, juif assimilé, esthète raffiné, membre du Jockey Club, ami du Prince de Galles, s'éprend d'une femme qui initialement "n'était pas son genre".
L'amour naît de la jalousie et de l'incertitude. La "petite phrase" de la sonate de Vinteuil devient l'hymne de leur amour. Swann fréquente le salon des Verdurin pour voir Odette. Progressivement, il découvre les mensonges d'Odette, ses liaisons (avec Forcheville notamment), sa vie secrète. Analyse magistrale de la jalousie comme tentative impossible de reconstituer la vie d'autrui.
Swann projette sur Odette l'image de Zéphora de Botticelli. Il comprend finalement qu'il a "gâché des années de [sa] vie pour une femme qui n'était pas [son] genre". Pourtant, il l'épousera.
Troisième partie : Noms de pays : le nom
Retour au narrateur enfant. Rêveries sur les noms de lieux (Balbec, Venise, Florence) qui contiennent une magie poétique. Rencontre avec Gilberte aux Champs-Élysées. Premiers jeux amoureux, premiers mensonges. Le narrateur souffre de ne pas être aimé comme il aime.